L'amour est enfant de Bohême
Vi esta semana um dos Proms. Por mero acaso, culpa de um zapping sonolento e tardio. Milhares de pessoas, descontraidamente e a preços aceitáveis, ouvem, vibram, apreciam música clássica com o à vontade de um concerto de rock.
Apanhei o final da Habanera, da Carmen, cantado pela voz cristalina de uma soprano novinha de quem não sei o nome.
Paixão na voz e na letra, que recomendo à tous les amoreux...
«Quand je vous aimerai?
Ma foi, je ne sais pas,
Peut-être jamais, peut-être demain.
Mais pas aujourd'hui, c'est certain.
L'amour est un oiseau rebelle
Que nul ne peut apprivoiser,
Et c'est bien en vain qu'on l'appelle,
S'il lui convient de refuser.
Rien n'y fait, menace ou prière
L'un parle bien, l'autre se tait;
Et c'est l'autre que je préfère
Il n'a rien dit; mais il me plaît.
L'amour! L'amour! L'amour! L'amour!
L'amour est enfant de Bohême,
Il n'a jamais, jamais connu de loi,
Si tu ne m'aime pas, je t'aime,
Si je t'aime, prend garde à toi!
Si tu ne m'aime pas,
Si tu ne m'aime pas, je t'aime!
Mais, si je t'aime,
Si je t'aime, prend garde à toi!
Si tu ne m'aime pas,
Si tu ne m'aime pas, je t'aime!
Mais, si je t'aime,
Si je t'aime, prend garde à toi!
L'oiseau que tu croyais surprendre
Battit de l'aile et s'envola;
L'amour est loin, tu peux l'attendre;
Tu ne l'attend plus, il est là!
Tout autour de toi vite, vite,
Il vient, s'en va, puis il revient!
Tu crois le tenir, il t'évite;
Tu crois l'éviter, il te tient!
L'amour, l'amour, l'amour, l'amour!»
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